Marcus ne cherchait pas à savoir avec qui il faisait l’amour, car même s’ils se connaissaient, même s’ils avaient usés des lits, des tables, des coussins, bref, sans continuer dans le détail, il ne la connaissait pas vraiment. Elle avait changé et il adorait la nouvelle Nina ! Plus sure d’elle, plus sexy, plus sexe tout court, elle venait de le surprendre, mais aussi de le faire jouir, de lui donner un tel orgasme qu’il avait encore du mal à s’en remettre. Etre ainsi, à sa merci, lui avait procuré énormément de plaisir, il avait cru devenir fou, il avait cru que le loup allait prendre le pas pour arracher ses liens plus tôt et la mettre à quatre pattes telle une chienne en chaleur qu’elle était à ce moment-là, mais il avait pu la contenir, la bête en lui, enfin, durant un temps. Leurs corps moite de chaleur, de sueur, glissant l’un sur l’autre, même après autant de luxure, Marcus était repu, enfin pour l’instant. Au besoin, il pouvait toujours reprendre des forces en lui et lui redonner encore et encore du plaisir si elle le désirait, il n’était pas avare au lit, ou plutôt au dehors de son lit, car ils étaient toujours au sol, tels des animaux.

Ses mains venaient caresser le dos et les fesses de son amante, appuyant par moment sur ses hanches pour mieux sentir sa féminité trempée se coller à son membre. Il était au repos, gardons-le pour dit, pour le moment, mais son corps frémissait toujours de ce qu’ils c’étaient offert mutuellement. Il fermait les yeux, la laissant prendre soin de son corps tandis qu’il revoyait, ressentait tout. Elle lui paraissait toujours aussi fragile, mais plus maintenant, il l’avait martyrisé en un sens, mais il n’avait pas pu se contrôler comme il l’aurait voulu, il c’était venger en quelque sorte du fait de l’avoir fait attendre pour l’empaler. Sa respiration revenait à la normale, enfin presque, car en revoyant ses images, ses seins rebondis sauter dans tous les sens, son vagin ouvert et pilonné comme il l’entendait, ses cuisses entre ses mains, son clitoris qu’il avait senti gonflé à tel point qu’il en aurait explosé de lui-même… Marcus soupirait d’aise et se disait que la nuit ne faisait que commencer. D’accord, il faudrait un peu de temps avant de pouvoir bander de nouveau, mais il n’y avait pas que de son sexe qu’il savait se servir et déjà, première chose : respirer ! Oui, parce que ne pas reprendre son souffle, il ne tiendrait pas le mouvement et puis elle non plus. Il caressait ce corps collé à lui, repoussant d’une main les cheveux collés à son visage pour mieux la regarder et souriait de plus belle, prenant doucement possession de ces lèvres. Leurs langues se retrouvaient déjà, ses poignets étaient libérés, plus d’entraves, et de son autre main il venait prendre son cou, soulevant ses cheveux. Il relâchait ses lèvres, ne cessant de l’embrasser, puis se redressait, la gardant collé à lui. Une fois assis, il pouvait admirer un peu plus son corps moite, glissant, son visage était on ne peu plus éblouissant : faire l’amour vous rend le teint parfait ! Il l’avait entendu quelque part et cela lui allait complètement. « Tu as beaucoup changé Nin, mais saches que j’aime encore plus la nouvelle Nina. » Il laissait ses crocs venir mordre dans sa peau, sans la percer, mais il sentait cette envie de la faire comme lui. Elle était sauvage, passionnée, elle serait une parfaite louve et il ne craindrait plus de faire mal à sa compagne… Il n’oubliait pas Crystal, mais elle était reléguée au placard, car pour le moment il n’y avait pas de place pour autre chose que eux deux : Nina et Marcus.

Il souriait contre sa peau, oh que oui, c’était bon, c’était explosif même ! « Ton corps, j’adore le toucher, il me donne tant de musique, humm, Nina… J’aime te faire crier de cette manière, sentir ton corps frémir sous mes doigts comme cela, » Il la gardait assise sur lui, glissant les doigts sur ses seins, ses hanches pleines, ses cuisses, le regard ne la quittant pas un seul instant. « J’aime te savoir prête comme là, » Disait-il en insinuant deux doigts en elle. Son pouce sentait ce clitoris qui l’avait fait hurler son prénom, encore gonflé des précédentes jouissances. « Ton visage est si beau durant l’orgasme, que j’aimerais te voir prendre ton pied à chaque instant. » Ses doigts bougeaient en elle tandis qu’il reprenait ses lèvres. Il pouvait sentir son intimité trempée de leurs deux semences, lubrifiant ses doigts de sa mouille. Il souriait de plus en plus, la faisant bouger au son de ses doigts qui venaient lui chatouiller l’intérieur. Il les retirait et les relevait à sa bouche, venant les lécher, gémissant sous l’odeur qui venait à ses narines. « Serais-tu encore excitée ma chère ? Ne le nie pas, je le sens ! Tu sais que tu as un gout exquis ? » Il glissait de nouveau ses doigts sur ses cuisses, mais n’allait pas entre ses cuisses, ne touchant pas ce petit mont de vénus probablement tout prêt pour se faire prendre une fois de plus. Il la relevait, faisant de même par la suite et l’entrainait sur son lit. Prenant son sexe entre les mains, il fit quelques va et viens dessus, sentant qu’elle n’était pas prête, mais qu’importe, il voulait la voir encore prendre son pied. Il la fit asseoir sur son lit, juste au bord et poussait sur son épaule pour la faire allonger. Grimpant sur le lit, au-dessus d’elle, tel un animal à quatre pattes, il baissait son visage vers le sien, léchant sa joue, puis son cou, son nez, continuant inlassablement son chemin sur son corps, s’attardant sur sa poitrine. Ah, sa poitrine, téter ses mamelons, les dévorer, les caresser, les baisers, Marcus ne s’en lassait pas et plus il goutait son corps, plus son membre durcissait. Ce n’était pas encore cela, mais il avait tout le temps pour venir en elle, probablement une dernière fois. Pour l’instant, il s’amusait avec cet instrument qui ne faisait que chanter pour lui. Tenant sur ses avant-bras, Marcus redescendait du lit sans lâcher un seul instant de la langue son corps, le buvant littéralement. Il se mit à genoux devant le lit et se positionnait devant cette chatte humide, s’ouvrant et se refermant devant lui. Il restait un moment devant sans rien dire, juste la regarder se mouiller toute seule d’anticipation, ce qui excitait Marcus. « Je veux que tu te souviennes de cette nuit et uniquement de cette nuit. Je vais te faire tout oublier tout ce qui à pu exister avant maintenant. » Marcus faisait courir ses mains de chaque coté des jambes de Nina, attrapant ses hanches pour la rapprocher encore un peu plus, laissant ses fesses en dehors du lit, posant ses cuisses sur ses épaules. « voila qui est parfait » disait-il juste avant de venir la déguster de la langue…

Un peu de douceur ? Marcus ne lui avait laissé que le temps de reprendre son souffle, maintenant qu’il était collé à son intimité, il irait doucement, oui, c’était sur, prenant son temps pour qu’elle s’envole une fois de plus, mais il ne la lâcherait pas comme cela. Il allait doucement entre les plis de son sexe, il l’avait déjà ramoné à maintes reprises, maintenant c’était plus… Il ne savait pas comment le dire, les mots ne lui venaient pas, mais il la tenait entre ses mains et ses bras puissants, sentant ses jambes vouloir se resserrer sur elle-même, mais elle ne pouvait pas, il était au milieu et comptait bien le rester jusqu’à ce qu’elle lui donne tout. Son corps en sueur était aux aguets, ses muscles du dos luisait sous la lumière artificielle de la chambre et sa tête inlassablement s’enfonçait en elle, ne laissant rien au hasard. Il la redécouvrait autrement et cela lui plaisait, oh oui que cela lui plaisait, plus ouverte d’esprit, plus sexy encore qu’avant et son corps était toujours aussi bon, même meilleur ! Il pouvait la sentir vibrer, y aller plus vite ou plus lentement et lorsqu’il la sentait prête à exploser son plaisir, il s’arrêtait net, reculant sa tête malgré le fait qu’elle lui tenait fermement la tête de ses mains.

Marcus souriait en la regardant, elle était dans un tel état qu’il suffisait de peu pour qu’elle ne s’envole toucher le paradis et il comptait bien le faire, mais pas tout de suite, la laissant reprendre ses esprits, juste ce qu’il fallait pour qu’elle respire, puis revenait sur sa féminité, impitoyable dans ses coups de langue, pire que ces coups de butoir. Resserrant sa prise autour des cuisses de son amante, il s’enfonçait autant qu’il pouvait sa langue en elle, créant une multitude de sensation toutes lui arrachant des cris, des soupirs. Il se doutait bien qu’il y avait des voisins et espérait secrètement qu’ils soient là, juste pour entendre ce qu’il tirait en son de leur voisine et leur donner envie, à défaut qu’il se débrouille seul. Oui, il aimait la toucher, la sentir, son odeur, il pourrait la reconnaitre entre mille tellement il l’avait gravé tout comme celle de Crystal ! Non, il ne devait pas penser à ce nom là en faisant l’amour à Nina et se concentrait uniquement sur elle, rien qu’elle et le plaisir qu’il lui apportait sur un plateau, métaphoriquement parlant. Il la maintenait, ne voulant pas qu’elle tombe en se tortillant de cette manière, elle essayait de lui échapper et en même temps faisait tout pour le sentir encore plus, écartant les cuisses tout en les serrant, mais Marcus ne lâchait pas le morceau ainsi. Au contraire, plus elle se tortillait et plus il en rajoutait, serrant ses cuisses à en faire mal, dévorant tout son sexe sans répit. Elle croyait vraiment s’échapper ? Oh non, son loup lui intimait l’ordre de la prendre encore et encore sans relâche, se délectant des sons qui amplifiaient la pièce, tout comme l’odeur de sexe ambiant.

Il sentait la main de son amante se crisper dans ses cheveux, le forçant un peu plus à enfoncer sa langue en elle, gémissant de plus belle. Les bruits de succions ne faisaient qu’amplifier le désir qu’il avait pour elle et il se sentait revenir en forme, souriant contre ses lèvres intimes, il sut que même si cette partie de débauche arrivait à sa fin, ce n’était pas encore pour tout de suite. Il sut presque à quel moment elle allait jouir de nouveau, sentant les muscles de ces cuisses se crisper, ses mains lui arracher presque les cheveux, bougeant de plus en plus contre sa bouche et aspirant plus fort, voulant boire tout ce qu’elle lui donnerait. Il sut qu’elle était perdue et lorsque son sexe s’ouvrit pour laisser échapper sa jouissance, il ne lâchait pas cette source bénéfique, léchant, aspirant tout ce qui en sortait, nettoyant sans relâche sa féminité. Marcus remontait les mains tandis qu’il finissait d’accomplir son travail, venant prendre ses seins entre ses doigts et soupirait de bien-être. Ils étaient tous durs par le plaisir, gonflés de l’extase qui la parcourait encore et frémissant sous ses caresses. Une fois qu’il eut tout avalé, son visage imprégné de cette saveur qu’il n’était pas prêt d’oublier, il laissait les jambes de Nina reposer au sol, remontant sur son corps agilement le baisant régulièrement et vint se mettre à ses cotés. Marcus la remontait complètement sur le lit et restait à la regarder reprendre son souffle. Il avait un sourire aux lèvres qui en disait long sur ses propres pensées et tandis qu’il la regardait, il posait une main sur elle, la caressant tendrement, tandis que sa tête, posait sur son autre main venait déposer des baisers sur son nez, ses paupières, son front, la commissure de ces lèvres… Il posait son sexe contre elle, contre sa cuisse, dur comme la pierre et restait ainsi sans rien dire, juste à apprécier ce moment de répit. Ses doigts naviguaient sur ce corps de déesse, effleurant lentement sa peau, prenant ses seins, ses mamelons entre le pouce et l’index, s’amusant à créer des arabesques partout où il avait accès.

Cette soirée était bien plus propice qu’il ne l’aurait cru, peu de souvenirs de leurs ébats ne lui revenait en mémoire, par contre, il ne faisait que s’attarder sur elle, ici et maintenant, juste pour son propre plaisir. Savoir qu’il était l’instigateur de ces multiples orgasmes suffisait à lui laisser un sourire sur ses lèvres bien fier, celui d’un vainqueur. Il avait beau être ce qu’il était, un tueur impitoyable, pas de sentiments, juste un contrat à tenir régulièrement, il avait beau être bagarreur, alcoolique notoire par période, il n’en était pas moins un homme qui prenait soin de lui lorsqu’il y pensait et satisfaisait toutes celles qui passaient dans son lit. Au moins, il ne les laissait pas sur leurs faims, ce qui était très bien ainsi, le laissant fier de lui et légèrement… Non, totalement orgueilleux !

Un sourire triomphant s’étalait de nouveau sur son visage, lorsqu’elle se retrouvait de nouveau alanguie par le plaisir, juste parce qu’il l’avait butiné, pour rester sobre. Il avait son gout sur ses lèvres, son nez, sa langue, il en était imprégné et pourrait la retrouver n’importe où. Elle avait un gout délicieux, une chaleur plus que sexuelle s’échappait de ses cuisses, mais Marcus comprenait bien qu’il ne fallait plus rien lui demander dorénavant, il l’avait épuisé et en était très fier. C’était dans ses moments-là qu’il se disait qu’il était tout de même le meilleur coup de ces femmes. C’était dommage parce qu’il avait retrouvé toute sa vigueur, mais il ne voulait pas la faire mourir de plaisir, même si elle ne lui en tiendrait pas rigueur. Il laissait des caresses sur son corps, Marcus savait être tendre, parfois et ce soir, il l’était un peu plus que d’habitude, elle n’était pas une de ces filles qui n’attendaient qu’un mâle prêt à satisfaire leurs désirs les plus sordides, non, il était avec quelqu’un, pas juste un coup à tirer. Il ne savait plus où il en était, mais il aimait être là, à ses cotés. Serait-ce le fait de sa solitude depuis qu’il avait dû dire adieu à Crystal ? Oui, probablement, il ne faisait que tirer à droite et à gauche, dans tous les sens du terme, mais ce soir, il se sentait revivre, comme il y avait bien des années derrière lui.

Il arrêtait de trop penser, cela lui faisait mal et de plus il sentait Nina se redresser doucement. Son corps appelait le sien, une fois de plus et tandis qu’elle reprenait son souffle, il se prenait à penser qu’elle avait de la ressource, malgré tout. Il sentait bien qu’elle était juste humaine, mais elle ne rechignait pas à la tache, qui ne la rebutait pas loin de là ! Elle avait beau avoir un souffle court, le corps trempé, que se soit par leurs sueurs mélangés que par leur jouissance respective, elle était toujours prête à plus, la preuve rien que dans ses baisers tous plus voraces les uns que les autres. Il pensait qu’elle pourrait faire une très belle louve, une très belle compagne, presque une âme sœur. Son esprit lui jouait des tours sans qu’il ne s’en rende compte. Il déposait des baisers dans son cou, l’entendant parler, lentement, doucement, presque un murmure et ce merci lui paraissait de trop.

« Chut, ne dit rien… » Il continuait d’attendrir son corps, à défaut d’autre chose et ne cessait de la caresser, de la mordre plus ou moins fort. Gémissant contre elle qui ne cessait de faire rouler son sexe entre sa main et sa cuisse, il avait du mal à ne pas venir s’allonger sur elle, la laissant s’amuser avec lui comme il l’avait fait. Elle avait des doigts de fées, sachant où caresser, où griffer, où aller pour le durcir encore un peu plus, alors qu’il était déjà parfait. Les soupirs de Marcus se faisaient plus rauque, plus sourds, plus rapide, mouvant ses hanches contre elle, quémandant toujours plus de caresses tel un animal assoiffé de câlins. Nina ne perdait probablement pas une miette des tourments jouissifs qu’elle lui imposait, car elle s’amusait encore plus avec son membre, le faisant rouler. Il grognait doucement lorsqu’elle l’allongeait, pouvant voir son corps luisant sous la lumière. Assise sur ses jambes, il pouvait la détailler, voir chacune de ses formes féminines se jouer des ombres, reprenant son manche en main tel un pilote d’hélicoptère aguerri. Son regard était des plus joueurs, sa main ne cessant de monter et descendre sur son sexe dur comme de la pierre, la voyant descendre encore et encore, ne lâchant pas son regard. Il en faisait de même, s’humectant les lèvres, laissant échapper entre elles des gémissements de plus en plus animaux, sa respiration plus erratique. Voir ses seins se balancer d’avant en arrière tandis qu’elle baissait son corps, Marcus n’avait qu’une envie, qu’elle lui donne du plaisir ! Et son membre, lui ne cessait de vibrer à chacun de ces gestes, en voulant plus toujours plus et lorsqu’elle posait ses lèvres sur son gland, il sut que ce ne serait pas uniquement ses mains qui lui donneraient du plaisir, mais sa bouche.

Avançant les hanches vers elle, il s’insinuait entre ses lèvres charnues, rougies de leur baiser, il avait envie qu’elle le prenne en entier, qu’elle le lèche, le caresse, le serre à lui faire mal, juste avant de le gober une fois de plus. Il avait envie de sentir ses dents le racler, sa langue caresser, tandis que sa bouche viendrait apaiser le tout. Il l’imaginait déjà montant et descendant à vive allure, resserrant sa prise à la base pour mieux le tenir et le durcir. Il avançait une main vers sa tête ; oh oui, elle lui avait probablement arraché quelques cheveux, mais il comptait bien lui tenir la tête, pas tout de suite, il la laisserait aller à son rythme, mais il savait déjà qu’il l’attraperait si elle allait trop lentement, parce qu’il sentait déjà que son gland perlait les premières gouttes des prémices de l’orgasme qui ne cessait de se former au creux de son entrejambe, menaçant un plaisir imminent.

Spoiler:

Nina, c’était… Nina, celle avec qui il avait appris à se raisonner, à devenir pas forcément meilleur, mais il était moins brusque, moins violent, elle avait une sorte d’apaisement en elle qui lui faisait ce bien fou. D’accord, le fait aussi qu’elle soit en train de le branler assise sur lui et venant le gouter des lèvres, forcément, cela aidait encore plus niveau détente, mais même avant cela ils… Ils avaient toujours eut ce gout de vouloir lui plaire d’une manière ou d’une autre. La regarder jouet avec son instrument de la sorte lui faisait s’agripper aux draps, sentant des craquements, petits, mais bien présent tout de même. Ses hanches suivaient le mouvement qu’elle lui inculquait de la bouche, de ses mains qui venaient le caresser, laissant monter en lui ce plaisir qui ne demandait qu’à monter encore plus haut. Il ne cessait de la regarder, sauf quand sa tête partait en arrière, que son corps se cambrait et ses mains s’agrippant plus fort aux draps, commençant à les déchirer par endroits. Il ne cessait de voir son regard joueur avec lui et lorsqu’il baissait la tête pour la voir faire, il était encore plus excité ! Qui ne le serait pas en voyant cette bouche le prendre comme il aimait tant, voir le bout de sa langue venir se frotter, titiller son gland, il ne pouvait pas imaginer meilleure torture, meilleur moment de détente après avoir rempli un de ces contrats.

Marcus se laissait porter par ce petit bout de femme, la regardant s’occuper de lui comme il avait fait pour elle, mais il ne c’était pas attendu à ce qu’elle se relève si vite pour lui rendre la pareille. Il voulait qu’elle se souvienne de cette nuit, tout simplement pour le bon vieux temps ? Non, surement pas, il voulait qu’elle soit marqué par lui, par son odeur d’homme, de loup, pour que son mari ? Il y avait quelque chose sur laquelle il n’avait pas encore mit le doigt dessus, n’ayant pas encore eut le temps d’effectuer des recherches sur elle et ce qu’elle était devenu, mais son doigt portait encore la marque d’une bague et c’était probablement une alliance. Il se sentait possessif, son instinct de loup était en train de s’imprégner d’elle, de lui laisser une marque odorante sur elle pour la qualifier de sienne. A aucun moment il ne se demandait si cela ne serait pas trop dangereux pour elle, d’être à ses cotés, mais elle semblait lui faire tellement de bien entre autre.

Il mettait de coté toutes ses pensées, sentant LE moment qui arrivait plus vite que prévu et ne voulait pas le gâcher ainsi. Resserrant sa mâchoire à lui rendre le visage plus dur qu’il ne l’était, se relevant à moitié, il la regardait, nue sur lui, s’amusant à le racler de ses dents, à laisser sa langue courir le long de sa hampe, ses mains ne cessant d’apporter un surplus à l’orgasme menaçant de jaillir. Combien de temps durait ce jeu entre eux ? Aucune idée, il était comme hypnotisé par les mouvements de sa tête sur lui et venait à poser une main sur ses cheveux, les lui caressant doucement, se crispant par moment. Au moment où il allait jaillir, il lui faisait remonter le visage, il ne voulait pas ça, « Pas comme ça » disait-il rapidement. Non, elle n’était pas une pute de bas étage qu’il aurait payé pour qu’elle avale ainsi, surtout qu’il n’avait jamais payé de femmes pour coucher et même s’il aimait les fellations, il avait l’impression de les salir en se déversant dans leur gorge.

Attrapant sa bouche de la sienne, sentant son propre gout sur ses lèvres, il la redressait, la faisant asseoir sur lui, l’aidant à s’installer au mieux, ses jambes entourant sa taille et d’un geste profond, venait la faire s’empaler sur lui. Ses mains la maintenaient contre lui, son torse frottant contre sa poitrine. Sa respiration ? Il n’en avait presque plus, entre les râles bestiaux de plaisir et le souffle perdu quelque part entre la porte de la chambre et le lit, il ne savait plus où donner de la tête. Il dût se retenir de ne pas jouir sur le tas, le fait de la sentir assise ainsi sur lui, lui procurait des sensations plus… Jouissives ! D’une main il l’aidait à se soulever, la faisant coulisser sur lui, collée contre lui, sentant tout son corps luisant de sueurs, glissant l’un contre l’autre. Sa bouche ne bougeait plus de ses lèvres, intimant les mêmes gestes de pénétration que son sexe pratiquait. Il savait qu’il ne tiendrait pas, encore quelques coups, encore quelques… Il glissait une main entre eux et venait prendre entre son pouce et l’index ce clitoris qui ne demandait que cela, enfin de son point de vue et tandis qu’il se déversait en elle, laissant échapper un grondement contre sa bouche, ses doigts, eux, ne cessaient de la masturber pour lui donner un ultime orgasme.

Ce soir avait été plus que parfait. Marcus sentait bien qu’elle avait été au-delà de ces forces et lui non, mais elle ne tirerait plus rien de lui, pas ce soir dans tous les cas. Il était épuisé, si, finalement, il avait beau faire le fier à bras, il était complètement en sueur, un sourire béat sur les lèvres et le corps complètement alangui. Il n’était pas mieux qu’elle et entendait sa respiration aller plus vite, cherchant à se rassembler lentement, il faisait de même, inspirant par le nez profondément pour ralentir son cœur et avoir un semblant de paix en lui. Ces mains étaient dans son dos, autant pour la maintenir contre lui que pour la caresser. Il la gardait sur lui, bientôt son sexe sortirait de cet antre chaud dont il avait eut l’occasion d’effectuer de nombreux allers et retours en elle. Leurs peaux se collaient, il n’avait aucune envie de bouger, laissant sa bouche dans son cou, hum, son odeur était terriblement sensuel après l’amour, avant aussi, mais là, elle dégageait un tel parfum qu’il pourrait en devenir drogué. Pour lui aussi cela avait été parfait, un terrible moment de sexualité, de désir, de plaisir partagé qu’il n’aurait pas voulu être ailleurs. Il se surprenait encore à avoir des doigts qui avaient appuyé sur la gâchette comme il fallait quelques heures avant de caresser ce corps qui en avait demandé.

« Ne dis rien dans ce cas, c’était juste… Parfait ! »

Marcus se sentait bien ainsi, il n’avait pas envie de parler non plus et puis ce n’était pas un grand bavard, ce soir, il avait eut plus que parlé en plus d’un mois. Il s’allongeait, l’entrainant à sa suite, la gardant serré contre lui, il se sentait le besoin d’avoir de la tendresse ce soir, ce besoin qui le taraudait plus que d’habitude, surement parce que quelques heures avant, il avait lavé ses mains effaçant la poudre de son silencieux. Il avait voulu faire vite, vite pour être à cette soirée. Il n’avait pas du tout pensé que cela se terminerait ainsi, enfin, pas autant surtout, il se savait charmeur et irrésistible, mais leurs passés commun avait dû y être pour quelque chose. Sa bouche ne cessait de déposer des baisers sur son front, le haut de son crane, ses cheveux, il pensait qu’il aurait dû être ainsi avec Crystal, mais non, il ne pouvait pas, ils étaient différents, ils étaient devenus ennemis et un jour elle lui en voudrait de ne plus être ce qu’elle était. Marcus n’avait aucune envie de partir d’ici et en fait, il se sentait trop bien, ce qui lui fit peur un instant, mais ce n’était qu’après l’amour, sauf qu’il n’avait pas toujours ressenti cela avant.

« Tu es exceptionnelle, je regrette de ne pas t’avoir séquestré pour moi tout seul… » Murmurait-il à son oreille.

Oui, il regrettait d’avoir dû traverser autant d’épreuves pour se rendre compte de multiples choses, comme le fait qu’il ne serait jamais heureux réellement en amour et qu’il lui faudrait créer une louve pour son loup, autrement, il allait devenir fou…

Spoiler:

Spoiler:

Ce fut un sourire large comme un canyon, suivit d’un rire qui secouait le corps de Marcus. Entendant les grondements de son propre estomac, oui, il comprenait parfaitement qu’elle ait faim et lui aussi d’ailleurs. Il la tenait contre lui tandis qu’il était secoué de partout, son rire plutôt rauque résonnait dans la pièce le faisant fermer les yeux. Il déposait un autre baiser sur son front et les faisait rouler sur le dos de son amante, glissant d’entre ses cuisses pour ne plus faire une seule et même personne, mais bien deux entités distinctes. Restant au-dessus d’elle pour l’observer, le visage impénétrable, le regard chaud comme la braise la dévorant, il se redressait tel un félin et descendait du lit.

« Je pense que tu as raison, il va falloir faire honneur à ton repas si je ne me trompe pas, il doit encore nous attendre sur la table ? » Haussant un sourcil, il attrapait sa main et la tirait à lui la mettant debout sur ses pieds, passant ses bras autour de sa taille pour la maintenir contre lui, il glissait sa bouche dans son cou, remontant à son oreille. « Je dois t’avouer que tu es plus appétissante que ton… lapin, mais il faut nous ressourcer, pas vrai ? Et puis je dirais que cette nuit n’était qu’un avant gout de ce qui pourrait se passer, à moins que tu ne te sois servi de moi ? »

Le visage de Marcus n’était pas du tout soucieux, au contraire, il ne faisait que la taquiner, sourire, caressant ses hanches doucement. Il était plus grand qu’elle, et avait l’impression de tenir une petite chose, mais ce qui c’était produit quelques minutes auparavant, ne le détrompait pas sur sa nature, elle serait une louve magnifique, restait juste à savoir comment lui en parler, s’il le désirait, ou bien il lui ferait la surprise, il verrait bien le moment opportun ! Remontant ses deux mains le long de son corps, sentant son corps frissonner, il prit son visage entre ses mains pour pouvoir l’embrasser correctement, savourant cet instant après l’amour. C’était plus lent, plus suave, plus doux aussi que les baisers qu’ils avaient déjà pratiqués, dévorant de la passion à ces moments. Il reculait ses lèvres doucement et plongeait son regard dans le sien, joueur.

« Si tu reste comme cela, je pense que nous allons avoir encore plus faim par la suite. »

Une tape sur ses fesses, il se déplaçait avec la grâce de son loup et récupérait son boxer qui avait volé sur une des lampes. Il souriait toujours en le remettant sur lui, Marcus pensait que ce sourire n’était pas prêt de s’éteindre, même si l’avenir lui confirmerait le contraire… Il se tournait vers Nina, tendant la main vers elle, lui intimant l’ordre de venir le rejoindre, il se sentait léger, ce qui n’était pas arrivé depuis… Depuis très longtemps…

Marcus se sentait bien, il n’y avait pas de doutes possible dessus et souriait en la voyant ranger le deuxième déshabillé dans son tiroir. Oui, cela serait pour une prochaine fois, il n’y avait aucun problème de son coté. Il avait le regard tendre, comme ces hommes après l’amour qui se sentait les maîtres du monde et c’était cette sensation qu’il avait, être invincible !
La suivant de près jusque dans le salon, il fit de même et goutait également à son lapin. Il était froid, mais meilleur ainsi et c’était parfait. Sous sa forme de loup, il déchiquetait les petits lapins à pleines dents, ne laissant plus grand-chose sur place.

« C’est encore meilleur je trouve, pas toi ? »

Marcus avait les yeux qui brillaient en la détaillant tout en mangeant, oui, après l’amour tout était bien meilleur. Il n’arrivait pas à détacher son regard d’elle, ni même sa main dans la sienne, il semblait que cela lui paraitrait bien trop irréel, comme un rêve éveillé. Il se sentait bien, oublié les soucis à la porte, il ne les reprendrait qu’une fois dehors, il ne voulait pas gâcher ce moment de semblant de retrouvailles. Il ne savait pas ce que l’avenir serait, ni même s’il y aurait un avenir pour lui, mais il voulait profiter de cette sérénité. Il terminait son plat rapidement, se dépenser d’une manière ou d’une autre lui donnait toujours envie de manger et entre son contrat et cette soirée, il en avait besoin. Il se levait, faisant le tour de la table et la fit se lever pour s’asseoir à sa place et la faire asseoir sur ses genoux, glissant ses mains autour de sa taille. Ses pouces passaient en dessous de son haut, caressant son ventre et posant son menton sur l’épaule de la jeune femme, il fermait les yeux, se sentant presque heureux.

« Je crois que je pourrais m’habituer à cette vie » murmurait-il. Enfin s’il ne pensait pas à tout ce qu’il devait faire en dehors, s’il ne passait pas sa vie à ruminer son passé, s’il ne passait pas sa vie à tuer.

Spoiler:

Pire ou non, le repas était très bien ainsi, Marcus n’était pas difficile, il cuisinait pour lui aussi, mais la soirée était très bien ainsi et il avait mangé plus que d’habitude. Il s’entretenait et avec le sport en chambre qu’il venait de faire, il n’aurait pas besoin de courir ses 10 kilomètres matinal, non, il pourrait faire une grasse matinée, au moins jusque huit heures ! De la glace ? Hum, il venait déjà de prendre son dessert, mais non, il n’était pas friand des sucreries et puis, il devait rentrer, il avait bien vu qu’elle n’habitait pas seule, pas d’homme, mais probablement une amie qui devait attendre, peut-être pas dehors, mais elle devait attendre pour rentrer et il n’était pas un homme à être aussi mauvais, même si sa faculté à tuer était la plus grande de ces facultés, contrairement à tous les autres sentiments qui puissent exister de part le monde.

Il restait à la garder contre lui, caressant ses hanches, laissant son nez dans son cou, il aimait cette sensation de plénitude, ce sentiment de paix qu’il n’avait pas à chaque fois, enfin surtout avec toutes les femmes qu’il avait déjà côtoyé il n’avait pas eut souvent ce sentiment de n’avoir besoin de rien. Seules deux femmes y parvenaient et il se rendait bien compte que pour la première tout était fini, ils étaient diamétralement opposé et avec Nina… C’était tout aussi compliqué, car elle était humaine et qui dit humaine, dit fragile, mortelle, plus vulnérable. Une idée lui traversait l’esprit, mais il la chassait bien vite, ce n’était pas une bonne idée, il ne devait pas faire cela. Il soupirait doucement et commençait à se détacher d’elle, en souriant.

« Ne t’en fais pas pour le dessert, rien ne pourra être plus savoureux que toi et puis, je dois y aller, mais tu m’appelles, d’accord ?»

Il la faisait descendre doucement de ces cuisses, se levant, l’enlaçant pour un baiser et allait dans la chambre, récupérer ses affaires, pour s’habiller. Une fois fait, ce qui fut rapide, pour un homme bien sur, il retournait la voir, bien obligé de toute manière et prenant sa main, il lui laissait une carte de visite, en quelques sortes. Elle était toute simple, de couleur crème, avec juste son prénom et numéro de téléphone, le reste ne servait à rien. Il l’observait, cela lui mettait un coup de devoir la laisser, mais il avait des choses à faire et à préparer, mais cette soirée était bien au delà de ces espérances. Il l’attrapait par la taille, glissant son autre main dans ses cheveux et la faisant basculer en arrière pour un long baiser langoureux, il prenait son temps pour lui dire au revoir. Redressant son visage, un grand sourire aux lèvres, il la relevait, caressant sa cuisse. Puis, il laissait tomber ses bras le long de son corps et récupérant sa veste, il ouvrait la porte de sortie, se retournant une seconde.

«Appelles-moi! » Disait-il doucement.

Il refermait la porte derrière lui et descendait les marches rapidement. Une fois dehors, il sortait son paquet de cigarettes, en prit une et se l’allumait le temps de s’asseoir sur sa moto, regardant l’immeuble. Prenant son temps pour la fumer, il regardait son téléphone, super, pas de messages important, juste un nouveau contrat en prévision, tout ce qui n’était pas important en ce moment. Il refermait le clapet et le fourrant dans sa poche intérieure de blouson, démarrait sa bécane et filait droit chez lui. Des instructions venaient de lui être envoyées, apparemment il lui faudrait quitter le pays quelques temps pour accomplir cette mission. Cela l’arrangeait dans le sens où Crystal, il n’avait aucunes nouvelles et que Nina, ne rappellerait probablement jamais…