Le coup de fil tant attendu l’avait rendu fébrile, il pensait que cela aurait été plus long, mais en même temps il était content de l’avoir entendu. Il avait toujours aimé sa voix douce et calme et il ne pouvait pas penser à autre chose qu’à ses baisers lorsqu’ils c’était revus. Ils avaient raccrochés trop vite à son gout, mais il allait la revoir le lendemain soir et d’un coup il se sentait comme un petit jeune sortant pour la première fois avec sa future petite amie. Un sourire était sur son visage et il n’arrivait pas à le défaire. La journée était passée rapidement et le lendemain arrivait à grand pas. La discussion plus ou moins stérile, plus ou moins houleuse avec Crystal quelques jours auparavant était encore bien présente dans son esprit, mais il faisait table rase de tout cela pour cette journée et la nuit à venir, il n’avait pas envie d’avoir des fantômes qui viendraient le hanter durant ce… diner. Fébrile, c’était bien le mot, il se rendait compte que question fringues le problème se posait là, qu’allait-il mettre ? C’était bien la première fois qu’il se posait cette question et secouait la tête : une vraie gonzesse en puissance, mais la question était toujours en suspend. Un treillis à un rendez-vous, très peu, surtout que même si Nin connaissait une partie de son passé, elle n’avait aucune idée de ce qu’il faisait vraiment de sa vie maintenant. Ses ensembles noirs non plus et un jean ? Il était en train de se prendre la tête pour rien et décidait déjà d’aller dans la salle de bain. D’accord, il avait du temps pour se préparer, mais il lui fallait déjà nettoyer sa plaie qui c’était rouverte lors de ses exercices matinaux et cela prendrait du temps. Il regrettait les mains de Ruby et sa technique pour recoudre, mais il savait le faire lui-même, il avait déjà eut pas mal de peau à recoudre sur lui-même ou ses camarades lorsqu’il était encore à l’armée. Il se serait bien transformé pour accélérer le processus de guérison, mais dans son loft, il risquait de faire encore des dégâts, d’ailleurs, la nouvelle table du salon était arrivée la veille et il comptait bien éviter de la réduire en morceaux.

Une fois fait, il prit une douche, nettoyant tout le sang sur lui et finissait pas se couper les ongles. Ca, par contre, il le faisait régulièrement, depuis qu’il avait son loup, il repoussait tellement vite, tout comme ses cheveux, il avait tenté de les raser une fois, oui, tenté, c’était bien le mot, car une semaine après, il était presque aussi long que le jour où il les avait coupé, finalement, il les laissait ainsi, cela ne le dérangeait pas plus que cela. C’est une serviette autour de la taille qu’il sortait de la salle de bain et allait directement dans sa chambre, ouvrant en grand son immense penderie avec, malheureusement presque rien. Il jetait son dévolu sur une chemise noir et un jean de la même couleur. Au moins, il serait correct, mais pour une cravate ? Jamais de la vie ! Il les utilisait comme arme, mais surement pas pour décorer son cou ! Un boxer plus tard, il enfilait son pantalon ainsi que sa chemise, grimaçant sous le tiraillement qu’il ressentait sur le coté, foutu balles en argent tiens, une semaine et ce n’était pas encore remis correctement, en même temps, il en avait vu, des humains qui avait pris des balles et ils étaient encore couchés une semaine après, donc il ne se plaignait pas. Il passait les doigts dans ses cheveux, les ébouriffants plus qu’il ne les coiffait, enfilait sa veste en cuir et les clés de sa moto en poche, il sortait de chez lui, non sans jeter un regard sur la voisine d’en face.

Il avait encore du temps devant lui, mais il ne comptait pas venir les mains vides et allait faire plusieurs magasins. A chacune de ses entrées, il se faisait happer rapidement par les vendeuses, surtout dans le magasin de lingerie. Marcus n’était pas de ceux qui offrait des boites de chocolat ou des fleurs, bien qu’il avait tout de même prit un bouquet un peu plus tôt, mais il savait ce qu’il voulait lui offrir et attrapait la vendeuse qui faisait la même taille que Nin pour lui faire essayer des ensembles. Il imaginait trop bien dans l’un des ensembles qu’il voyait et hésitait entre deux. Finalement, il optait pour les deux, « soutien-gorge à balconnet bleu nuit avec des bas transparents, liserés bleu en dentelle, porte jarretelle et string assorti » et le « corset rouge pigeonnant qui ne pourra que lui plaire, assorti du boxer, le tout en satin et dentelle, oh et bien entendu nous vous offrons la rose qui va dans les cheveux » et blablabla. Il souriait, mais n’en pensait pas moins, il n’avait qu’une envie, lui en mettre une pour qu’elle se taise. Il récupérait ses paquets et jetait un coup d’œil à sa montre, il avait mit plus de temps que prévu, mais serait un peu en avance. Parfait ! Il remontait sur sa moto et finissait le trajet tranquillement, pour se garer sous son immeuble. Récupérant ses affaires, il vérifiait l’étage et sonnait à la porte. Il l’entendait arriver, comme quoi son ouïe était bien revenue et son parfum, il embaumait le couloir, mais aussi, une autre odeur… du Lapin ? Il souriait de toute ses dents lorsqu’elle lui ouvrit la porte et restait presque la bouche bée. Il se reprit rapidement et entrait, l’effleurant au passage, hum, oui, délicieux. Il avait des visions d’elle contre cette porte et fermait les yeux un instant, bon sang, il voulait tenir un peu et éviter de passer pour le pervers qu’il était déjà et soufflait un bon coup, mais il ne pu s’empêcher de venir l’embrasser sur la joue, déviant in-extrémis à la commissure de ses lèvres.

Tu es magnifique Nin, encore plus que dans mes souvenirs Murmurait-il.

Il ne put s’empêcher de venir se frotter contre son cou, s’imprégnant de son odeur et lui mordillait la peau doucement, puis se reculait, oh oui, il se demandait bien s’ils allaient manger avant de s’amuser. Il lui tendait le bouquet de 48 roses blanches avec une jaune au milieu, oui, la vendeuse avait dit qu’il fallait un nombre impair et comme il voulait que le bouquet soit impressionnant, il avait pris ce qu’ils leur restait. Il lui présentait également les deux sacs de lingeries fines tout en souriant.

J’espère que cela te plaira, en tout cas, je n’ai pas cessé de t’imaginé dedans. Disait-il en souriant. Il savait qu’elle allait surement rougir, mais la robe qu’elle portait dévoilait vraiment très bien son corps, la moulant juste comme il fallait. Marcus se demandait même s’il n’allait pas la lui laisser lorsqu’il lui ferait l’amour pour leurs retrouvailles…

Spoiler:

Elle semblait fébrile, c’était ce qu’il avait remarqué, ce n’était pas une peur comme une proie, mais c’était plutôt une petite peur de, non pas l’inconnu, mais… Ah, Marcus n’arrivait pas à mettre le doigt dessus, mais il trouvait cela excitant, tout comme cette robe qui lui allait à ravir et le fait qu’elle rougisse à chaque fois qu’elle ne savait plus où se mettre. Elle ne cessait de courir, les cheveux encore légèrement humide et lorsqu’elle lui parlait de lapin, soucieuse de lui faire plaisir, il avançait droit sur elle, posant sa veste au passage sur un coin de chaise et prenait ses mains dans les siennes.

- Déjà, tu te calme, respire à fond, d’accord ? Ensuite, je l’attendais ce coup de fil avec impatience, donc ne me remercie pas, j’avais vraiment envie de venir te voir, mais j’attendais juste un signe de ta part, juste que tu le veuilles… Il murmurait ses mots, lâchant d’une main les siennes pour venir la mettre dans son cou et lui relever le visage vers lui, caressant son cou de son pouce. Pour les cadeaux, j’en avais envie également, je n’étais pas obligé, oui, mais je voulais te faire plaisir, enfin me faire plaisir aussi je te l’avoue bien, car je n’ai pas envie que se soit notre unique rendez-vous.

Il souriait en disant cela, se rapprochant d’elle venant coller son corps contre le sien. Il pouvait entendre son cœur battre rapidement et souriait encore plus, il lui faisait toujours de l’effet et elle aussi lui faisait toujours cet effet d’envie, d’impulsion.

- Nous sommes des adultes, plus ou moins responsable, Disait-il en souriant nous nous connaissons et tu devrais te calmer, d’accord ? je ne vais pas te manger tu sais, enfin pas tout de suite. Il frôlait ses lèvres des siennes, laissant leurs souffles se mélanger. Marcus venait prendre sa lèvre supérieure entre ses dents, glissant sa langue doucement dessus. Et j’adore le lapin… Allez, je vais t’aider à préparer tout cela, tu as beau m’avoir invité, je n’ai pas envie de te laisser seule dans cette cuisine et me morfondre de l’autre coté.

Il adorait le lapin, surtout cru, enfin son loup, mais lui-même adorait cela. Il passait ses bras autour de la taille de Nina et l’entrainait dans sa cuisine, laissant son nez dans son cou, lui déposant des baisers doucement. Il était fou de son odeur, et là, toute fraîche, toute pimpante, il n’avait qu’une envie, oublier son repas et s’occuper d’elle, mais elle devait avoir fait des efforts et ne voulait pas les voir réduire à néant.

- Alors dis-moi ce que je peux faire pour t’aider ?

L’avoir dans ses bras, sentir son parfum et la savoir si fébrile, si en perte de sa confiance, Marcus essayait de lui remonter le moral d’une certaine manière. Elle lui paraissait si fragile, si femme-enfant et pourtant, sa fragilité ne venait pas de là. Son mariage… Il y pensait, croyant que cela venait de là, qu’il avait dû la brimer, ou même pire et restait collé à elle. Son instinct de possession lui disait de fermer la porte à clé, de calfeutrer les fenêtres, de la garder pour lui et de rester seuls. Il en avait besoin, il avait besoin de sentir qu’il pouvait compter pour quelqu’un, il voulait changer, même si sa nature profonde était celle du loup et de la violence, il pensait pouvoir contrôler le tout. Y arriverait-il ? Il n’en savait rien du tout. Il était fier de lui, la faisant rougir, baisser les yeux telle une jouvencelle qui avait son premier rendez-vous et lui se sentait plus homme, plus sur de lui, dans ses gestes, dans ses mots aussi. Il trouvait, oui, disons le, adorable de la voir ainsi, tremblante et en même temps, le fait qu’elle reste contre lui en finissant de cuisiner devait lui manquer. Il se rappelait encore leurs soirées où c’était lui qui cuisinait et elle qui venait l’embrasser, le caresser, le détournant de ses fourneaux, mais cela changeait rapidement en un jeu plus sensuel. Il dû la lâcher pour prendre un couteau, le même que celui que Crystal avait enfoncé dans sa nuque et instinctivement il passait une main dessus. Tout revenait vers Crystal ou presque et cette soirée, il ne le voulait pas, il voulait juste ne penser à rien d’autre qu’à eux deux. En souriant, il se mettait à effiler les champignons rapidement, il avait toujours été doué pour les couteaux, habituellement pour ôter la vie, mais pour la cuisine également. Il terminait rapidement et mettait le tout dans le plat qu’elle lui désignait.


- En tout cas, cela sent très bon, En mettant de nouveau ses mains autour de sa taille, et plongeant son nez dans son cou, inspirant profondément. Bien que là, c’est tout tendre aussi…


Mordillant doucement dans son cou, frôlant de ces doigts ses bras et avant-bras nus. Un baiser de plus et il la faisait tourner vers lui, caressant doucement son visage du dos de la main. Il l’observait intensément et dévorait du regard son visage, enfouissant son visage dans ses cheveux. Il éteignait le feu derrière elle, pas besoin de faire cuire de trop, voir de brûler le diner non plus et remontait ses doigts des siens jusqu’à ces épaules pour les glisser dans son cou. Il baissait son visage vers le sien et frôlait ses lèvres des siennes, soufflant légèrement dessus. Je pense que je n’attendrais pas plus longtemps…

Il posait ses lèvres sur les siennes, fermant les yeux sous les sentiments partagés qui s’insinuaient en lui. Lentement, mais surement, il goutait ce baiser comme il boirait une liqueur rare, lentement, savourant chaque arôme, chaque parfum sur ses papilles, prenant le temps de respirer entre deux, pour approfondir un peu plus les laissant tous les deux à bouts de souffle.

- Maintenant nous pouvons diner. Disait-il tout sourire. Il attrapait sa main, croisant leurs doigts et tout en déposant un baiser sur son nez, cherchant du regard ce qu’il pourrait utiliser pour porter son plat. Dis-moi, tu aurais de quoi porter le tout ? C’est bon, j’ai vu. Il prenait un torchon et le posait à coté de son plat. L’odeur du lapin lui mettait l’eau à la bouche et le dessert qui suivrait aussi, mais chaque chose en son temps, Marcus essayait d’apprendre à être plus modéré donc un pas après l’autre. Tu veux que j’emmène autre chose ?

Marcus la sentait nerveuse et cela agitait son loup, il n’attendait qu’une chose, pouvoir jouer avec elle, mais cela ne serait pas vraiment un jeu pour elle, de plus il risquait de la transformer, enfin du moment qu’il ne la mordait pas… Bien que l’autre homme avait été griffé et apparemment la peur que le loup avait pu voir dans ces yeux était réel, donc il aurait aussi subi la transformation ? Marcus se disait qu’il valait mieux faire attention, mais en même temps, il se sentait seul, depuis qu’il avait parlé à Crystal et il se demandait si Nin serait celle qui pourrait le changer, la lui faire oublier. Il leur fallait un lien, un lien bien plus fort que leur passé et une idée mijotait dans sa tête, mais il devait d’abord sentir si elle serait prête ou non. Il ne comptait pas la mettre dans l’état qu’il c’était retrouvé, il resterait à ses cotés et… Et il se mettait à gouter son lapin, chassant de son esprit tout ce qui n’était pas eux deux en ces instants de calme. Le lapin servit dans son assiette lui donnait, oui oui, une faim de loup, mais quoi de mieux que de le chasser ? Elle avait des prédispositions ? Ou n’était-ce que le fruit de son imagination ? Marcus mangeait de bon cœur, ne cessant de la regarder tout sourire. Il se sentait mieux depuis qu’il avait posé un pied chez elle. Il avait tout de même remarqué qu’elle ne devait pas vivre seule, des affaires qui n’avaient pas son odeur tout comme le second parfum un peu trop « poule » à son gout était en soubassement, ce qui ne le dérangeait aucunement. De plus il adorait venir se frotter contre son cou, sentir cette peau tendre juste sous ses crocs, elle le laissait aller dessus, exposant sa gorge sans rien craindre, en même temps comment pourrait-elle le craindre ? Elle ne connaissait pas sa vraie nature, aucunement et donc ne pouvait pas savoir que c’était une marque de confiance que de se laisser ainsi, gorge exposée.


« Dans tous les cas, c’est vraiment très bon Nin, tu as fait plus que des progrès, je suis… stupéfait ! » Ce qui était vrai, il ne se rappelait pas vraiment de quoi elle était capable en cuisine, il la faisait régulièrement, la regardant dessiner avant de venir lui sauter dessus parce qu’elle l’attirait de trop si concentrée et souriait de plus belle. Oui, il fallait qu’il arrive à changer, ce qui n’était pas une mince affaire, mais elle le changeait sans vraiment en avoir conscience. Et puis leur conversation au téléphone lui revenait, elle l’avait appelé, pour le voir oui, et d’ailleurs, il en était très content, mais aussi parce qu’elle avait quelque chose à lui annoncer.

« Mais dis-moi, au téléphone, tu m’avais dit que tu avais une nouvelle à m’apprendre ? C’est à quel sujet ? »


Il n’avait pas fini de déguster ce plat, mais il posait ses couverts sur le coté, croisant ses doigts et posant son menton dessus, les coudes sur la table. Ses yeux perçants l’observaient, il adorait la voir légèrement mal à l’aise, signe qu’il lui faisait toujours de l’effet. Il pouvait le sentir aussi, une légère excitation qui réveillait ses sens, les mettant en alerte. Il ne se sentait pas en terrain conquis, loin de là, mais il aimait cette sensation de faire de l’effet à une femme. Il en faisait toujours, il le voyait bien et pour sa propre fierté il en jouait régulièrement, c’était certain, mais il commençait à moins courir après toutes les femmes, juste celles qu’il considérait comme faisant partie de son cercle d’intimité, se réduisant par sa propre volonté.

Spoiler:

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C’était vraiment délicieux, Marcus se régalait, mais il était curieux de savoir pourquoi elle l’avait appelé réellement, parce qu’apparemment elle avait une bonne raison en plus de vouloir le voir, enfin il espérait qu’elle voulait le voir aussi, mais le baiser de la cuisine était oui, on ne peux plus explicite. Il l’avait regardé faire aller un peu plus loin et lui montrer une lettre qu’il lut en même temps qu’il écoutait sa conversation, ou plutôt ses explications. Un grand sourire n’acquit sur ses lèvres, elle reprenait ses cours ? Il levait le regard, surpris que se soit parce qu’ils en avaient parlés quelques temps auparavant, mais il ne savait pas comment le prendre vraiment. Il était très content pour elle, mais cela signifiait qu’il avait un « poids » dans ces décisions ? « Je suis très heureux pour toi Nin, tu pourra aller à ton rythme et oui tu aura enfin un diplôme à ta valeur. Je suis très fière de toi ma belle. » Il se levait et la prit dans ses bras pour la serrer fort. Il était heureux pour deux raisons, la première, c’était qu’elle allait enfin montrer son talent et la deuxième c’était qu’il pouvait apporter quelque chose de bien à quelqu’un, dommage qu’il ne s’en soit pas rendu compte avant. Il la reculait un peu de lui et l’observait, elle semblait plus sereine et il aimait cette nouvelle Nina. Il posait son front contre le sien et venait frotter son museau, pardon, son nez contre celui de la jeune femme, il se sentait bien avec elle et bougeait la tête sur le coté juste pour déposer un baiser chaste sur ses lèvres. Baiser qui se changeait bien vite en plus osé, plus audacieux, plus sensuel. Il reculait son visage du sien et levait une main doucement sur son visage, caressant du dos de la main sa joue, repoussant ses cheveux derrière l’oreille. « Tu es toujours aussi belle, même un peu plus encore, les années ont passées et pourtant, tu es toujours l’une de celle qui fait battre mon cœur plus rapidement. Il prenait sa main pour poser ses doigts sur son torse, laissant les battements de son cœur battre la chamade. Il restait ainsi, son regard rivé au sien, passant un bras autour de sa taille et laissant sa main sur la sienne qui était sur son torse, se mettant à bouger d’un pas, puis un autre et finalement la faisait tourner dans ses bras en la portant. « Il va falloir fêter cela dignement et encore plus lorsque tu seras devenue célèbre, mais pour le moment, tu avais quoi de prévu ? » Il glissait ses dents dans son cou, venant le mordre doucement, il avait tout un tas d’idées, toutes les plus inavouables que les autres, mais il voulait la laissez choisir, ils pourraient sortir, même s’il n’en avait pas envie, ils pourraient juste rester ainsi, sage ou presque, mais si c’était ainsi, Marcus allait devenir fou de désir ou alors, ils pourraient passer à l’étape suivante un peu plus vite que prévu ? Dans tous les cas, qu’elle choisisse vite, sinon il le ferait à sa place.

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Le repas était délicieux, mais ce qui l’était encore plus, c’était ce que Marcus avait dans ses bras et c’était Nina ! Il savait maintenant qu’il ne ferait pas machine en arrière, il savait qu’il passerait la nuit ici et cela lui gonflait le cœur encore plus que ces baisers. Ses propres doigts étaient sur son cœur, plus précisément sur son sein gauche, caressant au travers du tissu cette rondeur douce qui frémissait sous sa main. Un de ses doigts venait sur sa peau, juste au bord de la robe, touchant cette parcelle de chair nue. Sentir son cœur… Oui, il l’entendait surtout très bien ce cœur qui battait pour lui, il sentait son sang qui courrait dans ses veines tentant de s’enfuir pour mieux revenir. Marcus n’avait plus qu’une envie, pouvoir être avec elle d’une manière ou d’une autre, mais maintenant ! Sentir sa peau sous ses doigts, son corps se plier telle une liane et venir se coller à lui, ses bras autour de son cou, Marcus avait envie de la soulever et de la déposer n’importe où du moment qu’ils puissent être un seul et unique être. Il pouvait plonger dans son regard et comprenait que trop bien que cette lettre n’était qu’une excuse pour le voir et sans être croyant, il bénissait les dieux qu’elle soit revenu positive, de peur qu’elle ne l’appelle jamais. C’était une très bonne excuse et la nuit ne faisait que commencer. Une très très bonne idée de baptiser les cadeaux, mais il n’était pas sur de tenir jusqu’à ce qu’elle s’habille avec, il risquerait de la déshabiller et ensuite de la laisser nue pour prendre possession d’elle, la faire sienne. Sienne, un mot qui tourbillonnait en lui comme une possession, différente de Crystal, différente en tout, mais son baiser lui faisait oublier une bonne partie de ce qu’il comptait lui faire. Ses mains glissaient sur ses jambes relevant tout juste sa robe, mais d’un sourire, Nina se reculait pour partir prendre les sacs et aller dans une autre pièce. Marcus devait se rendre à l’évidence qu’il aurait du mal à être très tendre, elle l’avait brulé au fer rouge, son souffle était devenu plus erratique et se passait une main dans les cheveux, essayant de ne pas la suivre de l’autre coté. Il prenait une gorgée de son verre de vin, une seule, pas besoin de plus et se retournait en l’entendant revenir. Il attendit quelques secondes et lorsqu’une flamboyante rouge et sublime femme arrivait, il en restait bouche bée. Oh oui, elle avait changé et en mieux, il n’y avait aucune comparaison, la femme-enfant avec qui il était sorti et resté un long moment était devenue une véritable femme adulte avec encore plus de formes et il aimait cela. Il restait un long moment sans rien dire, sans rien faire, ne faisant que l’observer, l’admirer, ses yeux devaient avoir légèrement rétrécis sous l’impact de cette vision de rêve et d’une démarche fluide d’un félin, d’une démarche plus sauvage, il avançait droit sur elle sans quitter son regard, sans se presser. A quoi bon de toute manière ? Marcus savait que la nuit allait être chaude, très chaude et rien ne pressait, l’attente n’en serait que meilleure. Il s’arrêtait à quelques centimètres de ce corps si chaud, il pouvait sentir sa chaleur, son excitation, sa réserve également et sa timidité.« Tu es magnifique. » Murmurait-il.


Il relevait ses mains et venait les poser le long de son cou, glissant les pouces sur cette partie tendre des joues et de la mâchoire, caressant le tout. Il abaissait son visage lentement, prenant le temps de sentir son envie d’elle grandir, il ne voulait pas se presser et contenait son loup qui lui disait d’y aller franchement, mais c’était un beau cadeau et il comptait bien en profiter longuement.« Je crois que c’est toujours aussi facile de tomber amoureux de toi Nin… »Il ne savait pas ce qui lui prenait de dire cela, mais à l’instant où il l’avait dit, il se rendait compte qu’une part de vérité était à l’intérieur de ces mots, une partie de son cœur était à elle comme à Crystal, mais ce soir, il serait entièrement à Nina. Lorsqu’il posa enfin ses lèvres sur les siennes, c’était pour un long et langoureux baiser digne du cinéma, laissant ses mains glisser le long de son corps. Il passait un bras sous ses genoux et l’autre dans son dos puis la soulevait comme une jeune mariée, légère comme une plume. « C’est ta chambre ? » Demandait-il d’une voix rauque par le désir, mais il ne lui laissait pas le temps de répondre pour traverser l’embrasure de la porte et la déposer sur le lit. La faisant asseoir au bord, il se mit à genoux devant elle pour caresser ses cuisses, remonter sur son ventre et passer ses mains dans son dos, la rapprochant encore plus de lui. Le mélange de dentelle et de soie était doux sous ses doigts, encore plus avec sa peau nue et un léger bruissement se laissait entendre. Leurs souffles se mélangeaient tandis que Marcus laissait une trainée de baisers dans son cou, mordant sa peau, glissant sur sa mâchoire pour descendre entre les deux monts que formait sa poitrine parfaite. Il soufflait légèrement dessus, d’un souffle chaud comme la braise tandis que ces mains ne cessaient de la caresser, de la toucher tel un objet précieux, si précieux qu’il en tremblait presque. Il avait oublié sa blessure sur le flanc, presque guéri, il ne restait plus que la trace bien rose sur dix bons centimètres à l’avant comme à l’arrière lorsque l’un de ces congénères lui avait tiré dessus, non, il ne pensait qu’à elle et au moment qu’ils allaient passer ensemble et il comptait bien la faire grimper haut, très très haut…

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Le contact de leurs deux corps réveillait celui de Marcus rapidement. Il avait trouvé que cet ensemble lui irait bien, c’était plus que bien, c’était parfait sur son corps harmonieux, des formes où il fallait, de quoi toucher, caresser, il avait eut le compas dans l’œil, mais aussi la bonne personne sous la main. Mais là, pour le coup, il ne pensait plus à la vendeuse qui avait essayé le même ensemble, il n’avait pas acheté celui qu’elle avait essayé. Sa peau était si douce, si chaude sous les doigts de Marcus et maintenant qu’il était allongé sur le sol, il glissait ses mains sur les cuisses de Nina sentant sa bouche et ses doigts s’activer sur sa chemise. Il sentait que ses boutons se faisaient la malle facilement sous ses doigts, hum, elle prenait les devants et lui, la laissait faire, pour le moment. Oh oui, elle était magnifique, elle EST magnifique et pas grâce à lui non, elle ne voyait pas à quoi elle ressemblait réellement et il comptait bien le lui dire encore et encore et le lui prouver cette nuit au moins. L’habit ce n’est rien, ce n’est qu’un écrin, le bijou est à l’intérieur… Nina, tu ES le bijou et je vais te le prouver.

Il se redressait sur ses coudes, prenant d’une main son menton et venait l’embrasser langoureusement, longuement. Ses lèvres venaient prendre les siennes en otage, se redressant presque totalement en position assise, la laissant lui déboutonner cette foutue chemise, finalement il aurait presque dû opter pour un teeshirt pour aller plus vite, mais en même temps il n’y aurait pas cette excitation dans l’attente. Il l’aidait à enlever les manches se retrouvant torse nu sous elle, ne pensant plus à autre chose qu’à la nuit qui venait, qui allait être plus que propice à de retrouvailles plus que bénéfiques. Sa chambre était… Personnellement Marcus n’en avait rien vu, juste qu’il y avait un lit qui ne devait pas être loin d’eux deux et puis ils auraient tout le temps de le découvrir un peu plus tard, beaucoup plus tard. Il laissait ses doigts courir sur sa peau nue de ses cuisses remontant à son ventre, glissant sous le corset, remontant au dessus de la dentelle. Il adorait effleurer le tissu léger sur sa poitrine rebondi, juste sous son nez, d’ailleurs, il déposait des baisers, juste entre la dentelle et sa peau, mordillant doucement la peau tendre, remontant jusque dans son cou, ne cessant de l’embrasse de mordiller chaque parcelle de son corps, s’approchant de sa mâchoire pour en faire de même. Tu es parfaite Nin, vraiment parfaite ! Sa voix n’était plus qu’un murmure rauque emplie de désir pour cette femme. Il posait ses mains sur ses mains, remontant sur ses avant-bras, suivant de son regard chacun de ces gestes. Puis continuait sur sa peau, ses épaules attrapant doucement ses bretelles, les descendants lentement, très lentement. Il voulait prendre son temps pour la redécouvrir comme avant, mais la redécouvrir, chaque grain de beauté, chaque perfection. Marcus laissait sa langue venir dans son cou, reniflant profondément son parfum. Il lui fit passer ses jambes derrière lui la rapprochant près, très près de lui, lui faisant ressentir tout le désir qu’il avait pour elle. Elle était si douce, si tendre, il croquerait volontiers dans sa peau, la goutant plus, toujours plus. Ses mains dans son dos le lui caressaient, il ne cessait de tracer des arabesques sur son corps de déesse. Hum, oui, tu est une déesse à mes yeux Nin…

Il posait ses mains sur ses fesses et la plaquait contre son entrejambe qui était parfaitement près à l’emploi, mais bien au chaud pour le moment. Il se frottait contre elle de tout son corps, la laissant l’explorer comme elle le souhaitait. Lui malaxant ses fesses, remontant à ses hanches, les mains de Marcus devenaient de plus en plus exigeantes, tout comme lui, ses baisers devenaient de plus en plus fiévreux, il était beaucoup plus dévorant et passionné, l’emportant dans un monde où juste le plaisir est souverain.

Marcus aimait faire l’amour avec les femmes et surtout avec celles dont il ressentait autre chose que juste une envie de partie de jambes en l’air. Avec Nina, il était tendre, doux, passionné et sauvage à la fois. Il tentait de réfréner ses ardeurs, mais il savait que même le plus patient des hommes aurait du mal à ne pas succomber à ce spectacle, à cette douceur. Elle lui donnait une impression de fragilité qu’il faisait attention à ne pas la briser, mais malgré tout cela, il ne pouvait pas non plus faire comme si de rien n’était. Par moment, comme à cet instant, il lui tirait un petit cri, surprise ? Confusion ? Plaisir ? Dans tous les cas elle ne s’enfuyait pas et se rapprochait encore plus que ce qu’il ne venait de faire en l’attirant contre son sexe. Elle avait envie de lui, ces mots étaient doux à entendre, Marcus avait besoin de ces mots, de sa tendresse, de son corps pour oublier, pour s’oublier et elle était si consentante et lui était fin prêt. Lui aussi il aurait voulu lui dire qu’il avait envie d’elle, mais les gestes, sa bosse qui se frottait à sa féminité, recouverte d’une simple dentelle, ses yeux qui avait changés légèrement de forme, noirci par le désir, les mots ne serviraient à rien, les mots ne feraient que gâcher ce moment, gâcher un faux silence transpercé de leurs respiration plus rauque, plus rapide, de leurs gémissements qui commençaient à pointer leur nez. Les mains de Marcus effeuillaient de plus en plus le corps de son amante, retirant le corset à balconnet, laissant apparaitre sa poitrine ferme et dressée. Il n’y avait pas de comparaison, pas de faux semblant entre eux, elle était excitée, oui, il l’avait déjà plus que senti et lui de même et malgré le fait qu’elle semblait habitée d’une passion dévorante, certains de ces gestes se faisaient timides par moment. Il la laissait lui griffer le dos, ce n’était rien, juste des marques qui disparaitraient aussi rapidement qu’elles étaient venues, tandis que sa bouche venait prendre possession de ses mamelons, jouant avec la langue, les faisant pointer encore plus, les soupesant de ses mains. Il adorait les prendre en coupe ainsi, les relevant pour son plus grand plaisir et venir les lécher, les embrasser, enfouir son visage entre les deux. Marcus prenait son temps, même s’il sentait qu’il n’allait pas tenir longtemps, la sentir frémir de désir, lui demander de s’arrêter, hum, non, il n’en avait aucune envie, au contraire, elle allait se souvenir de cette nuit, car il ne comptait pas partir de suite, loin de là.


Marcus glissait ses mains sur ses hanches, sentant les doigts de Nina sous ses vêtements et le caresser. Il la fait se décaler de quelques centimètres, juste le temps d’ôter ses affaires et se retrouvait nu sous elle, sa virilité fièrement dressée. Ses mains venaient prendre son cou de nouveau et sa bouche la sienne, langoureusement, prolongeant ce pure moment de délice. Marcus avait été patient, mais maintenant il lui tardait de pouvoir entrer en elle, de se perdre en elle, de la faire sienne, de retrouver ce qu’il avait perdu il y à très longtemps. Descendant ses mains sur le corps de son amante, il glissait, effleurait ses jambes, juste l’endroit où le bas et la peau se rencontrait. Il comptait bien les lui laisser, par contre, ce qui le gênait plus que tout, était ce string qui soit allait se faire arracher, soit se faire décaler. Pour l’instant, il prenait au plus pressé et décalait le morceau de tissu pour laisser venir ses doigts sur elle. Il sentait son humidité si fortement, qu’il n’avait pas besoin de forcer le passage de ses doigts, non, ils glissaient tous seuls sur son clitoris. Marcus avait un très grand sourire, plongeant son regards se dorer légèrement, sa vision était plus accrue et ses autres sens aussi, il incitait son pouce à torturer délicieusement ce petit morceau de chair rose et tendre, glissant ses autres doigts vers son entrée des plaisirs. Lentement, soutenant son regard, il insinuait deux de ses doigts tandis qu’il continuait sans relâche à la caresser. Ses doigts effectuaient des va et viens lents en elle, cherchant avec ténacité le point de non contrôle et lorsqu’enfin Marcus le vit dans son regard, il ne cessait de l’exciter encore plus. Il posait son autre main sur ses fesses, les lui malaxant, bougeant sous elle, mimant l’acte d’amour en lui-même. Sa poitrine collée à celle de la jeune femme, il était en sueur, tout comme elle, mais il voulait la faire crier de plaisir et rien ne pourrait l’en empêcher. Il allait de plus en plus vite, venant jusqu’à mordiller ses mamelons, prendre ses seins en bouche, remontant à son cou pour aller jusqu’à attraper son oreille entre ses dents et lécher le lobe. Il n’y à pas d’attends qui tiennes Nina… Oh non, il n’attendrait pas plus longtemps pour la sentir se resserrer autour de ces doigts et sentir sa jouissance l’entourer. Il savait qu’il était imposant et se rappelait très bien leur première fois où il lui avait fait mal. D’accord, elle n’était plus une jeune fille, mais il ne voulait pas lui faire de mal, il ne voulait que son bien et la détendre d’abord, avant qu’elle ne le chevauche, pour commencer. Il aimait leur faire plaisir en prenant le sien et Nina… C’était Nina, il avait envie de la redécouvrir, sa lettre n’était qu’un prétexte, mais il était plus léger de savoir qu’elle et lui pouvait peut-être recommencer.

Marcus la regardait jouir sous ses doigts, son visage se crisper, se contracter, s’épanouir, telle une flamme qui l’éclairait de l’intérieur, il ne se lassait pas de la regarder, il ne se lassait pas lui donner ce plaisir, elle en avait besoin, il en avait besoin, c’était probablement différent, mais il pensait au fait qu’il servait à quelqu’un l’espace d’un instant et cela le remplissait de joie, comme le cri de jouissance explosif, lui faisant penser à un animal… Elle serait belle en louve, oui, son loup y pensait fortement, mais Marcus le reléguait au placard, la laissant l’exploiter, se servir de lui comme d’un jouet sexuel vivant. Il se laissait aller à ses fantasmes, leurs baisers enfiévrés l’avaient réveillé à un point si haut qu’il ne lui fallait pas grand-chose pour ne plus tenir et lorsqu’elle vint s’empaler sur lui, il émit un bruit d’animal plutôt que d’homme tellement le plaisir de la sentir sur elle, d’être en elle le faisait monter haut. Il attrapait ses hanches fermement, la gardant contre lui, sentant ses cuisses l’enserrer et se redressait rapidement pour venir prendre ses lèvres en otage des siennes. Sa langue dansait avec celle de Nina, se caressant mutuellement, s’enroulant, cherchant toujours plus loin le plaisir de l’autre.

A bout de souffle, il avait beau être un Lycan, il lui fallait respirer tout de même, il s’allongeait, laissant son amante sur lui et l’observait. Ses mains douées d’une propre vie traçaient des arabesques sur ce corps parfait, titillant les pointes de ses seins, tournant sans cesse autour de son nombril, s’arrêtant à ses hanches pour les pétrir et la soulever à la simple force de ces bras. Son sourire était plus que large, car même s’il sentait un froid autour de son membre, il savait qu’en la relâchant, elle le comblerait de nouveau et c’est ce qu’il fit. Il monta ses hanches, tandis qu’il la laissait redescendre sur lui, venant au plus profond d’elle-même, lâchant un gémissement sourd s’échapper d’entre ses lèvres. La peau de Marcus se couvrait d’une fine pellicule de sueur, son désir transparaissait dans chaque pore, il cherchait avidement de ses mains son corps, mais il en voulait plus beaucoup plus et au bout d’une chevauchée qu’il qualifierait de magnifique – voyant ses seins devant lui sauter en cadence, toucher son fond excitant son gland jusqu’à une certaine limite qu’il ne devait pas dépasser sinon il risquait de se laisser aller à jouir, glissant leurs peaux l’une contre l’autre…

Marcus en voulait plus et les faisait rouler de manière à ce que se soit lui qui soit au-dessus. Maintenant il allait pouvoir aller encore plus loin que ce qu’il ne pouvait. Sa bouche dévoreuse passait partout, son visage, son cou, ses seins… Ses mains la cajolaient, la pétrissaient, la soulevait un peu plus et tandis qu’il venait en elle plus loin plus fortement, il attrapait ses chevilles pour les lui écarter. Il adorait se sentir enserrer, mais là, il voulait qu’elle jouisse et pas juste pour quelques va-et-vient, non, il la voulait frémissante, tremblante de désir et de plaisir. Il ne se contrôlait que peu, mettant un coussin sous les fesses de son amante, ne cessant de venir en elle à un rythme régulier et soutenu, sans qu’elle ne puisse fermer ses cuisses. Il se voyait entrer et sortir d’entre ces cuisses et ce spectacle était encore plus jouissif qu’il ne l’aurait cru. Ses mains sur ses chevilles empêchaient Nina de serrer ses cuisses, il savait ce que cela faisait de ne pas pouvoir le faire et de sentir la vague de jouissance la frapper de plein fouet.

Ses hanches venaient sans cesse vers elle et le regard qu’il lui lançait était plus qu’éloquent, il avait toujours aimé lui faire l’amour, mais maintenant, elle avait des formes de vraie femme et il aimait encore plus. Il sentait qu’il n’était pas loin de jouir pour une première fois en elle et ralentissait la cadence, les faisant tourner de nouveau. Il sentait le sol sous son dos, mais ce qu’il retenait le plus, c’était son corps à elle, tout son corps allongé contre le sien, continuant imperturbable dans ses mouvements lents et sensuels l’un contre l’autre. Il glissait ses mains contre ses fesses, les lui tenant fortement prolongeant ces moments de pures plaisirs, leurs poitrines se touchant, s’écrasant l’une contre l’autre tandis qu’il résistait tant bien que mal à ne pas se déverser en elle de suite. Le plaisir était si intense, qu’il voulait d’abord qu’elle explose pour que lui la suive…

Spoiler:

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Marcus ne boudait pas son plaisir, au contraire, il aimait varier les positions, ne jamais rester en place pour plus de sexe, plus de sensualité, plus de plaisir… Ses mains ne cessaient de chercher la peau de Nina, sa bouche était en pleine action, que se soit sur les lèvres de la jeune femme ou sa poitrine et failli perdre la tête lorsqu’elle le mordait à l’épaule. Il sut à cet instant précis que c’était elle, oui, c’était elle qui lui fallait pour son loup… Marcus ne pouvait s’empêcher de la caresser, de la combler, de la sentir venir sur lui, de l’enrouler en elle. Leurs corps moite de sueur, de désir se frôlaient, se cherchaient sans relâche. Ses cris étaient de vrais excitant, Marcus se retenait tant bien que mal de ne pas venir en elle plus violemment, il prenait son temps pour la faire jouir encore, sentant son vagin l’enserrer encore plus fort. Ses mains sur son torse, ses hanches bougeant sans arrêt tout comme les siennes venant à sa rencontre, il se sentait une fière monture, monté par une fine équipière, sachant le chevaucher comme il se doit. Marcus l’entendais gémir, venant s’intégrer aux siens qu’il ne pouvait pas empêcher de sortir de sa bouche. La rencontre de leurs hanches, le bassin de Marcus qui ne cessait de monter, sentant cette chaleur s’insinuer, s’infiltrer, se mettre dans un coin de son ventre pour grossir encore et encore et encore et lorsqu’enfin Nina explosait, il n’attendait plus longtemps, les retournant une dernière fois et plongeais de manière plus féroce, quelques coups de reins, deux, trois et cinq… pour se déverser en elle.

Marcus avait une respiration haletante, il entendait encore l’écho de leurs cris de jouissance dans la pièce se répercuter. Il s’affalait presque sur la jeune femme, reposant sur ses avant-bras et venait l’embrasser. Les lèvres de la jeune femme étaient douces, chaudes et humides, tout comme sa féminité. Il n’en sortait pas, pas pour le moment, préférant l’enlacer entre ses bras et se mettre sur le coté. Ses mains caressaient la peau en sueur de son amante, glissant sur ses reins, tandis que sa bouche ne cessait d’explorer celle de Nina, recueillant son souffle un peu comme un drogué. Il se sentait bien, ne pensait plus à rien juste à leur deux corps enlacés, toujours emboités l’un avec l’autre. Sa bouche déviait dans son cou, venant la mordre un peu plus fort, léchant la partie tendre entre ses crocs pour emporter ses doigts sur ses cuisses, caressant à l’arrière de la jambe. Il étouffait de petits soupirs dans son cou, venant gémir sur ses mamelons. Sa langue ne savait pas s’arrêter en si bon chemin, elle venait torturer chacun de ses seins l’un après l’autre, les rendant durs de nouveau. Il pouvait sentir des frissons entre eux deux, était-ce lui ou elle ? Il n’en savait rien, mais il se retirait d’entre ses jambes, la forçant à s’allonger sur le dos et se positionnait au-dessus d’elle à quatre pattes. Sa bouche venait déposer des baisers sur son front, la laissant respirer en venant juste à coté de ses lèvres si tentantes, si audacieuses, continuant son chemin, prenant son temps pour déposer un baiser sur tout son corps. Il redressait son regard, venant titiller son nombril, tandis que ces mains venaient prendre ses fesses en coupe.

D’un sourire, Marcus baissait la tête vers ses cuisses, mais n’allait pas directement au but, non, le temps, ils avaient le temps encore et embrassait ses jambes, allant jusqu’à ses pieds pour remonter tout aussi lentement de la langue, jusqu’à s’arrêter devant son sexe. Il soufflait dessus, agrippant plus fort les fesses de son amante et s’approchait de ces lèvres intimes sans quitter son regard. Il donnait un coup de langue sur ses lèvres, attendant qu’elles s’ouvrent d’elle-même, puis un autre et encore un autre, jusqu’à ce que son odeur ne le fasse plus tenir et qu’il vienne la dévorer complètement. Sa langue passait le barrage de sa féminité pour atteindre son premier but, ce petit bouton de chair rose qui se tendait sous lui, réclamant des caresses qui venaient rapidement. Marcus l’entourait de sa bouche, le cajolant de la langue, léchant sans relâche, tirant dessus pour le faire gonfler encore plus. Les femmes, tout du moins la plupart, préféraient cette position et lui, il adorait s’en donner à cœur perdu. Il maintenait fortement ses hanches, évitant qu’elle ne bouge de trop, continuant son exploration interne, passant de son clitoris à son entrée si trempée, alternant entre les deux. Il voulait plus que des gémissements, il voulait qu’elle explose sous sa langue, il voulait l’épuiser de plaisir, tout simplement. Il se sentait se revigorer et se sentait durcir une fois de plus.

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Marcus sentait des griffures dans le dos, mais cela ne durerait pas longtemps, il sentait déjà les petites griffes se refermer rapidement. Il souriait en l’entendant jouir bruyamment, ce qui l’emportait par la même occasion. Mais il n’avait pas fini, loin de là, il la désirait encore, sa peau lui brulait tant sous ce désir qu’il venait la dévorer littéralement entre les cuisses. Il la tenait fortement, ne perdant pas une goutte de sa jouissance, continuant même après qu’elle ait joui à la lécher, la nettoyer, gardant son suc sur sa langue. Marcus était plus que fière de lui, il voulait juste son plaisir à elle et accessoirement à lui aussi, mais il avait toujours le cœur à d’abords s’occuper de celui de son amante avant le sien et il le faisait bien. Il comptait y aller plus doucement, la laissant reprendre son souffle, mais alors qu’il remontait sur son corps elle le surprit en l’obligeant à rester à genoux, se soulevant pour venir l’empaumer. Placé derrière lui, il ne pouvait voir son regard, mais il sentait son corps encore chaud et frémissant de l’orgasme qu’elle venait d’en sortir et baissait les yeux, voyant, sentant, appréciant les caresses qu’elle prodiguait à son sexe et ses précieuses. Le fait qu’elle veuille le dérégler le remplissait de joie et d’une appréhension qui l’excitait encore plus. Il restait collé à elle, glissant ses mains en arrière pour la toucher, caresser ce corps qui ne demandait qu’à jouer de nouveau une douce et vibrante musique à ses oreilles.

Marcus regardait cette main qui effectuait des allers et retour de haut en bas et de bas en haut sans relâche. Il n’avait pas envie que cela s’arrête, mais en même temps il ne voulait pas avoir juste du plaisir pour lui, sauf que pour une fois, il se résignait à être le plus faible des deux, la laissant lui attacher les mains dans le dos. Son regard devait être plus que brûlant, oui, Marcus avait les yeux qui s’allumaient sous l’audace de cette femelle, l’obliger à ne pas pouvoir la toucher, à ne pas pouvoir lui rendre la pareille même s’il l’avait déjà comblé à maintes reprises. Le jeu devenait plus dangereux en un sens, c’était elle qui allait le contrôler et son loup n’aimait pas cela, mais Marcus le faisait taire, grondant doucement en voyant Nina se placer devant lui. Il pouvait voir son dos parfait, luisant de sueur sous l’effet de leurs précédents ébats. Lentement elle se plaçait au-dessus de lui et Marcus crut à un moment qu’elle allait le prendre en elle, devant ou derrière peu importait, il était tellement dur qu’il pouvait être absorbé par n’importe quel orifice, mais à son sourire en tournant la tête, il comprenait qu’il venait de se méprendre. Nina écartait bien les cuisses et venait se frotter contre sa hampe, laissant son gland juste à l’entrée de son vagin. Il sentait très bien qu’il suffisait juste qu’elle s’assoit sur lui pour entrer, pas besoin de lubrifier, ni même d’essayer de l’exciter, elle l’était déjà et pas qu’un peu. Il essayait de trouver une position pour pouvoir se faire happer, mais rien n’y faisait, sentant les lèvres intimes de Nina s’ouvrir à son passage pour se frotter sur lui sans plus de possibilité. Il maintenait son regard et comprenait à son sourire qu’elle avait réussit son petit tour. Oh oui, Marcus sentait ce plaisir monter en lui, lentement, peut-être trop lentement à son gout mais voir ses fesses, cette belle paire de fesses juste sous son nez sans la monter, juste la voir bouger, là, il allait devenir fou.

Il serrait les poings dans son dos, relevant le regard sur le creux de ses reins parfait, se mouvant avec grâce et passion, il ne pouvait que trop bien imaginer comment elle le « déréglait », il vivait pleinement l’instant présent, continuant de remonter dans son dos. Marcus n’avait qu’une envie, arracher ce qui le retenait dans le dos pour l’attraper par la taille et l’obliger à le chevaucher dans la position qu’elle était déjà ! Il voyait bien cela arriver, cambrant les reins pour ne pas jouir, il se retenait. Sentant son membre gonfler, il pensait qu’il allait arriver à un point de non-retour lorsqu’il s’asseyait sur ses talons essayant d’échapper à cette masturbation qui n’en finissait pas de lui faire grimper cette chaleur emmagasiné en son ventre et qui menaçait d’exploser. S’il pouvait ne serait-ce que la faire s’assoir sur lui, sentir son vagin le prendre, l’englober, l’encercler, qu’importe même si elle mettait les mains ou la bouche, non pas la bouche, il ne devait pas penser cela, il allait jouir prématurément. Son regard ancré dans le sien elle devait forcément voir qu’il était au bord d’exploser. Ses mains dans son dos agrippaient le bas de son lit derrière lui, serrant tellement fort qu’un craquement se faisait entendre légèrement, mais sans perturber l’attention concentré de Marcus sur le plaisir franchissant ses lèvres. Des gémissements se faisaient entendre, devenant plus des grondements d’animaux qu’humain. Il savait qu’il n’était pas loin, vraiment pas loin et se cambrait encore plus, sentant presque son gland entrer en elle, mais c’était trop peu, beaucoup trop peu, faisant tomber sa tête en arrière et balançant son cul en avant pour l’attraper il sut qu’il était perdu !

Après des secondes qui devenaient des minutes ressemblant à des heures dans l’esprit de Marcus, mais ce n’était que quelques minutes, rien de méchant en soi, mais pour lui, c’était devenu un supplice. Sentir cette lubrifiante intimité venir le chercher sans le prendre, le masturber avec soin, le lubrifier tout autant qu’elle l’était elle, il n’en pouvait plus et devenait fou de ne pouvoir la prendre comme il le désirait : violemment et instamment sur le champ ! Il avait beau sentir ses doigts sur lui, le frotter plus fort, il voulait plus beaucoup plus, la transpiration qui ne cessait de sortir les faisaient glisser l’un sur l’autre. Il laissait des grondements de plus en plus fort envahir la chambre et n’avait qu’une envie, mais bon sang qu’elle s’empale ! Etre attaché, c’était drôle un temps, mais chaque chose en son temps et là, il en avait assez d’être bloqué. Au moment même où elle venait enfin le prendre, lui faisant lâcher un gémissement plus fort, il arrachait ses liens et posait ses mains sur ses hanches. Elle voulait jouer ? Ils allaient jouer, Marcus aimait faire l’amour et elle allait crier grâce. De ses mains, il attrapait ses cuisses, les lui écartant un peu plus, sentant les liens autour de ses poignets, mais ce n’était rien, il les enlèverait plus tard. Allongé ainsi contre lui, il pouvait voir tout son corps et ne s’en privait pas. Il se déhanchait entre ses cuisses, la pilonnant fortement, faisant sauter sa poitrine juste pour lui, maintenant ses jambes écartées pour mieux entrer et sortir sans qu’elle puisse ralentir la cadence, oh que non, il était trop en manque qu’il voulait l’entendre hurler son plaisir.

De ses mains, pétrissant l’intérieur de ses cuisses, Marcus venait bouger l’une d’entre elle pour la poser sur son clitoris, le prenant entre son pouce et l’index et le faisait rouler, encore et encore, tapant ses fesses de ces cuisses plus fort, mais ce n’était pas assez, il ne la sentait pas comme il le voulait, il voulait l’emplir, la remplir, faire qu’elle en oublie jusqu’à son prénom et ne fasse qu’hurler le sien telle une litanie. Son autre main remontant sur son ventre, traçant des arabesques de feu sur ce corps bouillant, il attrapait son menton, la forçant à se tourner pour l’embrasser à pleine bouche. Ses hanches, ses reins, tout son corps ne cessait de la prendre encore et encore, ils étaient unis si fort que Marcus avait l’impression de toucher son âme. Ses doigts ne cessaient de bouger, de la masturber, la faisant crier comme lui ne cessait de gémir à chaque coup de butoir, chaque entrée en elle, il entendait ce petit bruit caractéristique de ces précédentes jouissances, un petit floc, le lustrant lui et son vagin qui, s’il respirait, aurait perdu tout oxygène sous l’impact de cette chair en furie.

Marcus la faisait sauter sur lui, il ne savait pas comment il pouvait tenir si longtemps sans jouir et ce qui devait arriver arriva, il ne pouvait plus se retenir, et se déversait en elle, laissant un râle bien masculin dans le même temps. Il donnait encore quelques coup de reins, le temps de sa jouissance, mais ne lâchait pas pour autant ce clitoris si gonflé entre ses doigts. Oh que non, il comptait bien ne pas la laisser refroidir trop longtemps, il comptait bien jouer encore de son corps comme d’un instrument de musique, même si pour le moment elle l’avait épuisé physiquement. Il n’y avait besoin d’aucun mots et venait enfouir son nez dans son cou, sentant son excitation à plein nez juste sous son oreille, continuant inlassablement de la toucher de la caresser sensuellement, gardant ses sens en éveil, ses mamelons durcis, pointant vers le plafond, tandis que ses autres doigts continuaient de la caresser. Marcus se sentait épuisé, mais ce n’était pas pour autant qu’il la relâchait, il avait envie d’un peu de tendresse après toute cette sauvagerie.