Je ne suis pas d'accord! xD:

Dans son lit, Amayelle fronça les sourcils. Ses rêves recommençaient. Bizarres. Semblant si ... réels. Deux enfants jouaient dans le jardin quand une femme brune, magnifique avec des yeux bleus perçant sorti de la cuisine, s'essuyant les mains dans un torchon. - Derek ! Sheila ! Venez goûter ! Amayelle fronça les sourcils. Derek étant le prénom de son père et Sheila celui de sa tante la femme devant elle devait être ... sa grand-mère ! La jeune femme s'élança en les appelant mais à ce moment là tout se mit à flamber et la sorcière se retrouva au milieu d'un gigantesque brasier. Elle cria et voulut en sortir. Des cris lui parvenaient, comme des gens qu'on abattaient, le coeur d'une guerre sanglante. Et en ouvrant les yeux, une seule réalité : celle de devoir aller au Dolmen. Alors s'en vraiment se rendre compte, abandonnant compagnon et enfant, la pédiatre s'y rendit.

Spoiler:

De nouveaux venus continuaient d'arriver jusqu'à former maintenant un petit cercle assez conséquent près de ce dolmen. Plus je le regardais et plus j'avais envie de m'en rapprocher, de me joindre à eux. Je commençais à marcher pieds nus et rejoignis le cercle. J'avais laissé tomber mes chaussures à coté de l'arbre derrière lequel je m'étais caché. Je regardais les autres, il y avait un peu de tout, des hommes, des femmes, des grands et des petits, même une enfant. Je n'avais aucune idée de ce que nous faisions tous là. Plus je les regardais et plus leurs visages me semblaient familier, il me semblait en avoir croisé certains par hasard, mais pourtant je me souvenais de ces visages qui auraient été tout à fait insignifiant pour d'autres. Je les reconnaissais oui, les même traits que sur certaines photos de ma mère. Je me rapprochai de certains pour essayer d'en savoir plus, mais aucun mots ne sortirent, ce n'était pas nécessaire, c'était comme si au fond de moi je comprenais, sans même qu'on me l'explique. Je me retournais alors vers le dolmen et continuais de le fixer.

Couleur utilisée:

Paumée. Amayelle était juste paumée. Elle ne savait absolument pas ce qu'elle faisait ici. Ni elle ni les autres par ailleurs. Elle aperçu un homme qui posait son blouson sur les épaules d'une petite fille. Elle s'approcha d'eux. La petite fille demandait ce qu'il se passait mais personne ne semblait avoir de réponse. Amayelle posa une main sur sa nuque et la caressa doucement pour la rassurer. Elle lui offrit un tendre sourire chaleureux. - Tout ira bien ma puce, fit-elle d'une voix douce. La pédiatre releva la tête vers le garçon et fronça les sourcils. - J'ai l'impression de vous connaître ... murmura t-elle puis elle eu un éclair de génie. - Gabriel ? Non ? Je connais Anna, elle m'a un peu parlé de vous, fit-elle toujours aussi chaleureuse. Mais concernant ce qui se passait ici ... - Attendez je vais essayer quelque chose, murmura t-elle en se penchant vers le sol. Elle s'agenouilla à demi et posa les mains sur la terre, fermant les yeux comme si elle communiquait avec elle. Elle perçut alors de drôles de sensations. Rouvrant les yeux elle se releva, songeuse. - La terre me dit d'attendre, d'être patiente ... je ne sais absolument pas ce que ça veut dire mais elle n'avait pas l'air ... elle chercha le mot. ... hostile. Ca devrait aller, fit-elle avec un sourire plus pour les rassurer qu'autre chose. Elle caressa le dos de la petite fille pour la réchauffer et la rassurer. Ca irait ... du moins elle l'espérait ...

HJ/ Désolée 12 lignes moi j'peux pas hein

Plus les minutes passaient et plus je commençais à avoir froid. Je n'aurais peut-être pas du autant me précipiter et... mes chaussures, où étaient-elles passées? Qu'importe, j'avais des choses plus importantes à régler. Je m'avançais vers les grandes pierres dressées, peut-être que quelque chose permettrait de savoir ce que nous faisions-tous ici. Mais je fus stoppé dans mon élan par une voix un peu familière, celle de Victoria. Elle qui avait passé tant de temps à me convaincre que nous étions sûrement des cousins éloignés et qu'il était temps que je me réveille, elle devait être satisfaite. j'allais lui répondre lorsqu'une autre voix se fit entendre. C'était maintenant cet homme qui était allait rejoindre la petite et une autre femme, les questions commençaient à fuser. Je regardais un peu tout le monde en attendant leur réponse, j'étais curieux aussi de savoir si la situation était la même pour tous.

"Je... je ne sais pas trop, peut-être... Je me suis réveillé et c'est comme si j'ai eu besoin de venir ici, c'est l'endroit qui m'appelait, est ce que ça a fait pareil à quelqu'un d'autre ici?"

Je regardais Victoria, curieusement je sentais que si il devait y avoir des réponses à chercher, elle les aurait sûrement

Mon regard se tournait vers les autres gens qui m’entouraient. Je m’étais rapproché de Victoria par instinct. Bien qu’on fût comme le feu et la glace, on restaient des cousines, une famille. Les mots que venaient de prononcer l’ombre me tournait dans la tête. Je me sentis comme pointé du doigt, car oui j’avais des amis dans n’importe quel race. Vampire, lycan et même prime. Oui, j’avais l’impression que c’était moi qu’on pointait du doigt, et je rabaissais doucement les yeux. Cependant malgré toutes les paroles je restais sure de moi. J’aimais Tomas et je savais que je pouvais lui faire confiance, tout comme je pouvais faire confiance à Marcus. Il m’avait après tout sauvé des primes donc il méritait ma confiance. Quand à Lila, je savais que je pouvais également compté sur elle. Il n’y avait que Whisky dont je n’étais pas sure du tout et dont je me méfiais. On était amis… mais c’était avant que je découvre qu’il est un prime. Aujourd’hui j’avais peur qu’il commence à faire trop de recherche sur moi et ma famille… mais ce n’était pas le moment de penser à tout ca. Mon regard se posait sur Vicky. On avait pourtant l’habitude d’être entouré par la magie. Mais c’était bien la première fois qu’une telle chose se produise. Et pour dire vrai je ne savais pas si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Je connaissais l’histoire de notre famille… les morts à Salem…Le bucher, les tortures…. Mais essayer de rattraper les erreurs du passé… Ca me donnait les frissons dans le dos. Ma main cherchait celle de Vicky. Si on était feu et eau, on avait malgré nos différences apprit à unir notre magie. Et peut-etre que j’avais simplement besoin de sentir quelqu’un qui tenait à moi. Oh notre relation n’était pas facile, mais je tenais à elle-même si je ne l’avouerais jamais à haute voix. Et je sais que quelque part elle devait aussi tenir à moi. Je n’osais pas parler, peur d’interrompre la femme… Pourtant quelque part je me dis que je devais bien prendre la parole. Tout le monde semblait être tétanisé sur place, y comprise moi. Mais quand il s’agit de magie il faut prendre les choses en main, alors d’une voix assez tremblante…

« Qui êtes-vous ? »

-Amayelle, se présenta la jeune femme à Gabriel. Elle sourit avec douceur et acquiesça à la phrase du jeune homme quand il voulut rassurer la petite puce. - Ne t'inquiète pas chérie tout ira bien, tenta t-elle de la consoler. Après tout, c'était aussi son métier de rassurer, réconforter, consoler. Surtout des enfants. A la question de Gabriel elle hocha la tête. - Venue malgré moi. Je crois qu'on est tous dans ce cas, souffla t-elle sans cesser de caresser les cheveux bruns de Christa. C'est alors qu'une voix d'outre tombe retenti comme venant de très loin, d'un monde parallèle.

Sceptique elle entrecroisa le regard de Gabriel et des autres avant de retourner vers la voix. Vous faites confiance aux autres, vous leur racontez vos secrets!? Vous vous rendez compte à quel point c'est naïf. A quel point ça ne fait pas justice à tout ce temps où mes contemporains et moi-même nous battions pour que vous puissiez être libres. Cette liberté ne voulait pas dire de copiner avec l'ennemi. Amayelle était de plus en plus perdue. Qui était au courant pour elle ... les Phénix - pour la plupart des vampires pu des lycans - et Jake. Son compagnon. Son coeur se serra. Elle espérait que personne ne lui ferait de mal. Discrètement elle tenta de demander à la terre ce qui se passait et se rendit compte ... qu'elle ne sentait rien. Plus rien. Plus aucune vie. - Nos pouvoirs ont disparus ! s'exclama t-elle sa voix partant dans les aigu alors qu'elle paniquait un peu. Son pouvoir était sa vie, si quelqu'un le lui enlevait elle devenait comme une feuille arrachée de son arbre. Elle mourrait. Reprenant contenance, Amayelle fixa l'endroit d'où venait la voix. - Que nous voulez vous ? Et qu'avez vous fait de nos pouvoirs ?! s'exclama t-elle à la suite d'une autre un brin en colère maintenant.