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 Hello, I love you, don't you tell me your name ?

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Siwan Hawthorne

Siwan Hawthorne

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Messages : 47
Localisation : Dublin
Emploi/Etudes : Chanteuse
Age du Perso : 18 ans
Arrivé(e) le : 02/09/2014


ME & MY LIFE
Ma Vie:
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MessageSujet: Hello, I love you, don't you tell me your name ? Hello, I love you, don't you tell me your name ? Icon_minitimeMar 9 Sep - 8:43

On sentait quelque chose de différent dans l'air. C'était une fragrance purement humaine, indécelable par l'odorat lycan mais notable des humains. Derrière les cœurs affichés des vitrines, les chansons mièvres des centres et les autres marques visibles de ce bout de printemps commercial et arbitraire, il y avait cette sensation de stress et de sueur. C'était un jour charnière. Déjà, au lycée, on y sentait l'effervescence. Il ne fallait pas se tromper. Les filles devaient être à tomber. Les hommes devaient tout prévoir à la perfections. De nombreux couples se faisaient et se défaisaient sous l'égide du Saint en question. Même lorsque l'on n'était pas en couple, et surtout quand on n'avait rien à perdre, c'était vachement marrant à observer. Les loups, eux, étaient plus simples. Et pour cette fois, Siwan n'était pas certaine que ce soit mieux. Elle aimait cette complexité, cette impression de marcher sur des œufs. Et si elle devait tomber un jour, ce serait dans un éclat de rire joyeux.

En ce jour, comme toujours, elle était seule. Les messages de ses fans auraient consolé un cœur moins insouciant que le sien. Elle aimait être seule, c'était le meilleur moyen de faire de nouvelles rencontres, de découvrir des choses, des rues, et de s'adonner au sport familial, la moquerie des rituels sociaux humains. Et pour cette soirée toute particulière, dans ce monde nouveau et merveilleux qui était le sien, elle avait choisi un lieu tout particulier. Le Temple Bar. Une des grandes curiosité de Dublin d'après le Guide, un très vieux bar depuis des siècles qui aurait accueilli des templiers et tout, qui aurait plusieurs centaines de whiskies à proposer et des bières en voulez-vous en voilà. Du coup, il FALLAIT qu'elle y aille. Ils n'avaient aucune chance d'y chanter cette année et elle voulait absolument savoir si c'était un endroit à montrer à Fin ou pas. Et puis elle voulait laisser les deux grands ensemble, au cas où, par miracle, quelque chose se passait. On ne savait jamais. Du coup, hop, elle les avait semés – exprès, pour une fois – et avait usé ses converses sur le pavé mal joint des vieux quartiers de la ville.

Et elle avait marché, et marché, et marché, sa carte jamais dans le bon sens - quelle idée de mettre le nord en haut alors que le soleil n'y passait jamais – tourné des rues, contourné les couples, évité les mains baladeuses sur sa robe blanche peut-être un peu légère pour la saison mais hey, on n'avait pas toujours même pas vingt ans. Et puis, au détour d'une rue, elle l'aperçu enfin. Sa destination. Son but. Son écrin pour la soirée.

C'était un bâtiment tout rouge. Une cabine téléphonique anglaise géante au coin d'une rue, simplement traversée en haut d'un titre en lettres dorées sur un fond vaguement noir et vert. Tous les marqueurs étaient là. Le nom, bien-sûr, le moulures du bois à la verticales, les drapeaux, la mosaïque moche, les longs panneaux sombres aux marques de bières, tout. C'était un PUB. Mais pas n'importe lequel. Celui où ils avaient joué la vieille par exemple, avait sa peinture défraîchie, ses cuivres ternes, son atmosphère glauque d'un mercredi soir sans match. Pas pour jeter la pierre à Fin. Ils avaient, après tout, joué à Dublin et ils avaient même eu un public. Comme d'habitude,, ils avaient roxxés, ce qui n'était pas étonnant chez un groupe de rock qui se respecte. Mais là, ce pub là, elle l'avait mé-ri-té. Et la bière qui allait avec aussi.

Elle n'hésita pas longtemps, poussant la porte enfumée (ou presque, fichues lois anti-tabac), se glissant entre les corps serrées des touristes et des habitués pour se dénicher une place au bar qu'elle occupa sans la moindre arrière pensée pour celui ou celle qui venait de la quitter. Le barman grogna un peu, lui demandant ce qu'elle voulait, exigeant sa carte avant de lui servir la moindre bière. Le type à sa droite tenta bien un rapprochement mais il sentait déjà l'alcool alors qu'il n'était qu'à peine 22 heures aussi l'ignora-t-elle. A gauche, c'était une fille. Jolie mais l'air triste. Déjà un garçon qui n'avait pas assuré. Bah. Elle ne se sentait pas de faire l'épaule consolatrice et la meilleure amie. Elle se tourna sur son siège, appuya ses coudes sur le bar, son demi à la main, croisa les jambes et scruta la foule, essayant de deviner les couples qui se faisaient et se défaisaient, qui irait mieux avec qui, qui rentrerait avec qui, et qui avait quinze ans et emballait pour la première fois. Celui-là n'était pas difficile à reconnaître. On avait l'impression qu'il allait avaler sa partenaire à force de l'embrasser dans le coin même pas sombre à droite de la piste de danse...
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